Une prime carburant, pour qui ?

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Élisabeth Borne a annoncé la mise en place début 2023 d’une prime carburant de 100 euros à destination des ménages les plus modestes.

 

Celle-ci vise à prendre le relais de la remise généralisée de 10 centimes qui sera supprimée fin décembre, et à cibler ainsi les Français modestes qui utilisent leur véhicule pour aller travailler. 

 

« L’indemnité carburant sera disponible à partir du 16 janvier », sur le site des impôts. « Vous recevrez le chèque sous huit jours », a détaillé le ministre Le Maire.


Selon le Gouvernement, ce sont quelque 10 millions de Français qui vont pouvoir bénéficier de cette aide. Alors qu’un dispositif « gros rouleurs » avait un temps été envisagé, aucune condition de distance n’a finalement été retenue. Pour obtenir l’aide, il faudra simplement entrer son numéro fiscal, sa plaque d’immatriculation et remplir une déclaration sur l’honneur selon laquelle le demandeur a besoin de son véhicule pour travailler. La prime carburant est applicable à « tout type de véhicule, y compris les deux-roues », précise le site du Gouvernement.


Les « cinq premiers déciles », c’est-à-dire les 50 % de Français les plus modestes sont concernés. Dans le détail, il s’agit de ceux dont les revenus sont inférieurs à 22.040 euros annuels. L’aide est accordée à titre personnel et non par foyer. Un couple pourra donc recevoir deux chèques s’il satisfait aux conditions de revenus et que les deux membres ont chacun une voiture qu’ils utilisent pour travailler. Les demandeurs d’emploi ne sont pas éligibles à cette prime carburant, ils peuvent cependant obtenir d’autres aides à la mobilité. « Pour une personne qui parcourt en moyenne 12.000 km/an, cela représente une aide de l’ordre de 10 centimes d’euro par litre sur l’année », assure l’exécutif.